Les objectifs de l’Equipe ECOlogie Pélagique Planctonique (ECOP²) sont d’étudier et comprendre la structure, dynamique, interactions, processus et fonctionnement des écosystèmes pélagiques marins (côtiers et hauturiers), dans un contexte de changement global et pressions anthropiques multiples, à partir de l’étude du compartiment planctonique.

Les études de l’équipe ECOP² s’articulent en trois axes :

L’axe 1 vise à décrire, caractériser et comprendre la structure et variabilité spatio-temporelle des communautés planctoniques à différentes échelles, intégrant des approches à haute résolution spatiale et temporelle, en combinant outils microscopiques, moléculaires et capteurs optiques/imagerie (semi-)automatisés pour études in situ/in vivo ;

L’axe 2 privilégie l’étude de la diversité fonctionnelle et interactions au sein des communautés planctoniques considérant, entre autres, l’importance des parasites, blooms d’algues nuisibles et copépodes, sur le terrain et en systèmes expérimentaux, avec diverses applications interdisciplinaires, réflexion sur les bio-indicateurs de l’état des écosystèmes marins et un zoom sur l’effet sur la santé animale et la biotechnologie ;

L’axe 3 s’intéresse à la définition et caractérisation des stocks, processus et flux de matière au sein des écosystèmes pélagiques côtiers et hauturiers et leur déterminisme et en lien avec les cycles biogéochimiques, depuis les bactéries au micro- et mésozooplancton.

Chacun de ces axes se place dans le contexte des milieux marins en constante évolution sous la combinaison des effets du changement global et des pressions anthropiques cumulées et ponctuelles, ainsi que leur impact sur les forçages naturels et leur variabilité. Les interactions entre les axes permettentt d’établir des bilans et d’apporter une contribution à la compréhension du fonctionnement et variabilité des écosystèmes pélagiques et du rôle du plancton dans les différents processus étudiés. Nous cherchons à alimenter des modèles explicatifs et prédictifs ainsi que des approches par télédétection développés par les collègues des autres équipes du LOG, ainsi que des consortia et réseaux d’observatoires marins à l’échelle nationale et internationale. Les échelles spatiales et temporelles étudiées vont de la micro-échelle (seconde, µm) à la méso-échelle (décennie, dizaines à centaines de kilomètres).

Les zones d’études privilégiées sont les écosystèmes côtiers tempérés (Manche, Mer du Nord mais aussi Baltique et détroit scandinaves, Golfe de Gascogne, et Méditerranée) avec participation active à des services et réseaux d’observations nationaux et internationaux, et des actions significatives dans les larges écosystèmes d’upwelling, dans l’arc Atlantique tempéré à tropical (dont systèmes sous influence amazonienne) ainsi que de l’Océan Austral et zones polaires.

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